À propos
Le Yoshukan Karate-Do a été créé par Kaicho Earl Robertson (fondateur et directeur). Kaicho Robertson possède plus d’un demi-siècle d’expérience en matière d’études et d’enseignement. Il a étudié au Japon auprès de Hanshi Masaru Inomoto (fondateur du Jikkishin Ryu), O-Sensei Tsuyoshi Chitose et Soke Yasuhiro Chitose (grands maîtres du Chito Ryu Karate-do), Hanshi Shane Higashi (instructeur en chef du Chito Ryu canadien), Sensei Mike Litwinczuk, le tout premier instructeur d’autodéfense de la GRC, Sensei Paul Brown (judo Kodokan), Kaicho Mike Foster (fondateur de la Yoshukai International Karate Association), Hanshi Devorah Dometrich (Ryu Kyu Kobudo Hozoin Shinkokai) et Sensei Yukio (Fred) Okimura (Muso Shinden Ryu Iaido).
Kaicho Robertson détient une ceinture noire Hachi-dan (8e dan) et Hanshi (« professeur exemplaire ») de la Yoshukan Karate Association. Sensei est également titulaire d’un 7e dan et d’une licence Kyoshi (« professeur des professeurs ») en Jikkishin Ryu de Hanshi Masaru Inomoto et d’un 6e dan, licence Shihan en Yoshukai International Karate, de Hanshi Mike Foster. Sensei a aussi reçu un 5e dan de la National Karate Association sous la direction de Hanshi Masami Tsuruoka. Sensei Robertson a reçu son 4e dan et sa licence Shidoin (instructeur principal) en Chito Ryu Karate sous la direction de Soke Tsuyoshi Chitose et Hanshi Shane Higashi. Kaicho Robertson détient également des rangs en Kodokan Judo (1er Kyu), Muso Shinden Ryu Iaido (1er dan) et un 5e dan en Ryu Kyu Kobudo remis par Hanshi Devorah Dometrich du Ryu Kyu Kobudo Hozon Shinkokai.
Kaicho Robertson a été premier vice-président de la Karate Association of Ontario (KO) et vice-président du comité technique de Karate Ontario. Kaicho a créé la bibliothèque numérique de Yoshukan waza, a écrit Advanced Kumite et a été l’animateur et créateur de la série télévisée nationale Community Self Defense. Il a écrit des manuels techniques (sous forme de contribution pour certains) pour les associations de karaté Chito Ryu, Yoshukai et Yoshukan. En 2019, Kaicho Robertson a été intronisé au Temple de la renommée des ceintures noires de l’Association canadienne de karaté.
Au cours de ses 50 années d’études en arts martiaux, Kaicho a étudié la boxe, la lutte gréco-romaine, l’aïkido, le kali et divers autres systèmes de karaté. Ancien compétiteur de haut niveau (kumite et kata), Kaicho estime que le véritable objectif de l’entraînement en arts martiaux, c’est le développement du caractère.
Passionnée de karaté depuis l’automne 1980, animée par le développement des jeunes et des moins jeunes engagés dans les arts martiaux, Kancho Provencher est profondément touchée d’avoir vu grandir et progresser de nombreux karatékas de toutes provenances depuis bientôt 45 ans. C’est, en effet, un rare privilège que de sentir la confiance complice qu’accordent les karatékas à leur maître.
Aussi combative sur le tatami que dans le ring, Kancho Provencher a été sacrée championne mondiale Chito-ryu en 1995 et couronnée championne canadienne en boxe la même année. En 2001, elle a gagné le premier combat de boxe professionnelle au Québec. Entraîneuse de l’équipe nationale de boxe féminine de 2003 à 2006, ainsi qu’entraîneuse des équipes provinciale et nationale de karaté pendant presque 20 ans, elle véhicule aujourd’hui sa flamme compétitive par le succès des athlètes qui s’entraînent à l’Académie Sportive de Montréal et s’illustrent ici jusqu’à l’international.
Sa grande disponibilité lui a valu la reconnaissance gouvernementale en bénévolat avec le Prix Dollard-Morin, qu’elle a reçu des mains du ministre des Loisirs et des Sports du Québec en 2014. Et en 2019, les membres de l’Association canadienne de karaté l’ont intronisée au Temple de la renommée des ceintures noires.
Kancho Provencher est reconnaissante envers son Sensei Earl Robertson et fière des élèves qui l’ont amenée jusqu’à la scène mondiale WKF. Elle croit sincèrement que nous sommes tous et toutes des « champions de vie »!
Au final, elle est habitée du désir d’exceller et de toujours progresser dans tout ce qu’elle entreprend.
Ce désir, elle cherche constamment à l’inculquer à tous ses élèves et collaborateurs.
Le parcours de Renshi Kalinowicz en karaté a commencé en 1982, une voie qui l’a amené à s’entraîner auprès de maîtres renommés et à enseigner à des élèves de tous âges et de tous niveaux. Sa passion pour le karaté a nourri chez lui une fascination pour le mouvement, la biomécanique, la précision et l’économie de mouvement. Pour approfondir ses connaissances, Renshi Kalinowicz est devenu entraîneur personnel certifié à son YMCA local, où, rapidement, il a perçu les possibilités d’amélioration du programme existant. Animé par la volonté de l’élever à un niveau supérieur, il l’a entièrement revu. Sa version a ensuite été adoptée comme programme officiel de formation des instructeurs de conditionnement physique du YMCA au Canada, un cours qu’il a fièrement donné pendant plus de vingt ans.
En 1999, Renshi Kalinowicz s’est joint au club de karaté NDG et y a trouvé une nouvelle famille, celle du karaté Yoshukan. Avec le programme d’arts martiaux Yoshukan, il a affiné ses compétences et approfondi les aspects techniques de sa pratique. Renshi Kalinowicz a consacré des efforts considérables à la maîtrise et à l’assimilation des applications (Bunkai), et est maintenant la personne de référence incontournable dans ce domaine du Yoshukan. Sa passion pour les arts martiaux l’a également amené à explorer le kobudo, art dans lequel il a acquis la maîtrise de plusieurs armes traditionnelles d’Okinawa.
L’enseignement a toujours été une vocation pour Renshi Kalinowicz. Il s’engage pleinement à aider ses élèves à progresser, à développer leurs compétences physiques, à renforcer leur confiance et à atteindre leur plein potentiel. Il partage avec enthousiasme son savoir et sa passion à chacun de ses cours, et guide ses élèves tout au long de leur parcours en karaté. Renshi Kalinowicz se réjouit à l’idée de continuer de perfectionner ses propres compétences martiales et d’accompagner ses élèves dans leur apprentissage pendant encore de nombreuses années.
Le parcours de Shihan Zeljko Violoni dans les arts martiaux a commencé tardivement, à l’âge de 38 ans, mais sa passion pour le karaté a été immédiate et ne l’a jamais quitté. En plus du karaté, il porte un vif intérêt pour le Kobudo (où il a obtenu le grade de Sho Dan) et l’Iaido, des disciplines qui lui permettent d’enrichir ses connaissances et compétences dans les arts martiaux traditionnels.
Dès ses débuts en tant que ceinture verte, Shihan Violoni s’est investi dans l’enseignement en assistant les Senseis. Il a naturellement endossé un rôle de leader lorsque Kancho Robertson s’est retiré de ses fonctions au Honbu Dojo. Il a alors pris en charge l’enseignement et l’accompagnement des compétiteurs lors des tournois locaux, un rôle qu’il a maintenu jusqu’à la fermeture du dojo en 2018.
Bien que son expertise englobe le Bunkai et le Kumite, il se concentre désormais sur la compréhension et la maîtrise du flux de Ki (ou Chi) à travers la méditation et le contrôle renforcé de cette énergie. Ce cheminement constant reflète son engagement envers la devise de l’organisation : l’amélioration continue dans tous les aspects de la vie. Une philosophie qu’il applique au quotidien et qu’il s’efforce de transmettre autour de lui.
Shihan Mayer s’est intéressé aux arts martiaux dès l’adolescence. À l’époque, il pratiquait le karaté de style Chito-Ryu au YMCA de l’avenue du Parc à Montréal. En 2001, il reprend la pratique du karaté, cette fois dans le style Yoshukan, au YMCA de Notre-Dame-De-Grâce.
Très vite, son intérêt pour les arts martiaux se transforme en véritable passion. Sa pratique de karaté et de kobudo de style Ryu Kyu Kobudo Hozon Shinkokai l’amène à en explorer toutes les facettes. Après avoir obtenu son grade de Yon Dan en 2019, il saisit l’occasion, cette même année, de se rendre sur l’île d’Okinawa.
Lors de ce séjour à Okinawa, berceau du karaté, il plonge dans l’histoire fascinante des origines de cet art martial ancien et en découvre toute la profondeur et la richesse. Il s’entraîne dans des dojos traditionnels, rencontre des maîtres de karaté passionnés et assiste à des démonstrations impressionnantes. Ces expériences améliorent sa compréhension des racines culturelles et philosophiques du karaté, ainsi que de ses valeurs fondamentales que sont le respect, la persévérance et la discipline. Depuis, il retourne régulièrement sur l’île et a fait de ce voyage une tradition quasi annuelle.
Toujours animé par la volonté d’élargir ses connaissances en arts martiaux, il pratique depuis deux ans l’aikibudo et le kenjutsu de style Katori Shinto-ryu.
Originaire de Subotica, en Serbie, Shihan Gojak est initié aux arts martiaux dès son plus jeune âge. Il entame son parcours en judo au Spartak Judo Club, où il participe à des compétitions au niveau provincial et obtient sa ceinture brune.
En 1994, en pleine guerre des Balkans, la famille Gojak quitte son pays pour s’établir à Mississauga, au Canada, dans l’espoir d’un avenir meilleur. Ce nouveau départ les mène vers le club de Judo Shin Bu Kan. Shihan Gojak et sa fille Alisa, alors âgée de 8 ans, suivent leur formation de judo auprès de Sensei Goki Uemura. Cependant, Alisa n’est pas aussi passionnée de judo que son papa. Le duo père-fille se tourne alors vers un autre art martial : le karaté Yoshukan (alors Yoshukai) sous la direction de Kancho Earl Robertson.
Pour la famille Gojak, le karaté est bien plus qu’un simple sport ; c’est un style de vie. Shihan Gojak est fier de ses 15 années passées à enseigner le karaté Yoshukan. Il a inculqué à ses élèves une éthique d’apprentissage reposant sur le travail acharné, l’acquisition de bases solides et la pratique de tous les aspects du karaté (kumite, kata et bunkai). Shihan Gojak se réjouit de partager ses connaissances avec la prochaine génération de karatékas, car pour lui, c’est la meilleure façon de continuer à apprendre.
Le parcours de Shihan Bauernberger en tant que budoka débute en 1990 au club local de karaté Shotokan à Linz, en Autriche. Au fil des ans, son engagement envers la pratique du karaté et la philosophie qui s’y attache a façonné à la fois sa vie personnelle et professionnelle.
Shihan Bauernberger immigre au Canada en 2005, et rejoint la prestigieuse famille Yoshukan 4 ans plus tard. Il approfondit alors ses compétences sous la direction d’instructeurs de renommée mondiale. Sa formation en karaté traditionnel ainsi que ses applications pratiques en autodéfense l’ont amené à intégrer les principes de discipline, de concentration et de pleine conscience dans son quotidien.
Au-delà de son parcours martial, Shihan Bauernberger a mené une carrière réussie en ébénisterie avant de se tourner vers l’industrie de l’aviation en 2006. Il s’est alors spécialisé dans la fabrication de meubles haut de gamme pour jets privés, un domaine où il s’est forgé une excellente réputation. Au cours des 20 dernières années, Shihan Bauernberger a évolué vers des rôles de leadership et de gestion, où il applique les mêmes principes de précision, de concentration et d’amélioration continue qui guident sa pratique des arts martiaux.
Aujourd’hui, Shihan Bauernberger combine son expertise en arts martiaux et en gestion pour concevoir et animer des ateliers uniques. Ces ateliers visent à aider les participant·es à transposer les principes des arts martiaux dans leur vie quotidienne, qu’ils·elles aient ou non une expérience préalable en la matière. Dans ses ateliers, Shihan Bauernberger montre comment des notions comme la pleine conscience, le leadership et la résilience peuvent être exploitées pour favoriser la croissance personnelle et professionnelle.
S’il fallait résumer l’essence même de Shihan Bauernberger en deux mots incarnant les valeurs fondamentales qu’il porte, ce seraient Zanshin (esprit en alerte) et Kokoro (cœur, esprit, âme). Ces principes ne se limitent pas à sa pratique des arts martiaux ; ils définissent l’approche holistique qu’il adopte tant dans sa vie personnelle que dans sa vie professionnelle.
L’emblème du Yoshukan
Notre écusson symbolise les racines historiques du Yoshukan issues des systèmes Chito-Ryu et Yoshukai, dont les symboles ont été intégrés dans un emblème unique au Yoshukan. L’association a créé deux versions de l’écusson (rouge pour les Mudansha et or pour les Yudansha) afin d’identifier les élèves en tant que membres de notre association dédiée à la pratique du karaté Yoshukan.